Métamorphosez votre alimentation !

La médecine culinaire comme moyen d’intervention et de reprogrammation nutritionnelle

Pour plusieurs, bien manger, c’est un casse-tête. La mondialisation et les multimédias nous noient d’informations. Une nouvelle étude dit ceci, un pseudo-spécialiste dit cela. Une telle industrie alimentaire martèle à coup de milliards les avantages incontournables de ses produits, de son nouvel ingrédient ou de ses nutriments à la mode.

L’industrie s’immisce dans les cuisines

Depuis les années 40, l’industrie fait tout en son pouvoir pour s’immiscer dans votre cuisine. Elle tente par tous les moyens de saboter la création et le savoir culinaire. Elle vous dira que cuisiner c’est compliqué, que cela prend du temps et en plus, ça met le bordel partout et qu’il faudra tout laver et ranger après. Finalement, on serait bien mieux de la laisser faire à notre place. Malheureusement, certains suivent cette voie et on en constate les conséquences, car les maladies chroniques sociétales coûtent extrêmement cher.  Des faits? On estime que les maladies chroniques et les autres maladies coûtent à l’économie canadienne 190 milliards de dollars par année (122 en pertes de revenus et de productivité indirectes et 68 en coûts directement liés aux soins de santé).

Petit rappel de ce que représente 1 milliard de dollars : c’est comme si on mettait 2,74 millions chaque jour sous votre oreiller, sauf qu’il faut multiplier cela par 190 !

Des produits ultratransformés à bas prix et à portée de main

Sachez que la grosse industrie ne cuisine pas comme à la maison. Il suffit de lire les ingrédients. De plus, elle laisse entendre qu’avec une application judicieuse de la science, ses produits transformés et ultratransformés peuvent être encore plus nutritifs que de vrais aliments. En science, on appelle cela du réductionnisme nutritionnel. À cela s’ajoute un accès 24h/24h à des produits savoureux, mais longs à préparer et pour si peu d’argent (c’est relatif à la qualité et au goût!), qu’on peut en manger tous les jours.

Comment s’y retrouver?

Je me mets à votre place, et vous avez raison ! Dans cette jungle de désinformation, il devient de plus en plus difficile de s’y retrouver. Qui dit vrai ? Ces études sont-elles valides ? Une chose est certaine : cette publicité et cette orientation vers une consommation excessive détruisent votre autonomie. Ayant expérimenté cela, cette production (homogénéisée, standardisée, ultra-transformée, ultra-publicisée, sans originalité et sans âme) n’a rien à voir avec la création culinaire qui apporte du bien au corps et à l’âme.

Une qualité alimentaire déficiente

Le problème alimentaire ne réside pas seulement dans les choix de consommation, mais surtout dans les éléments manquants dans l’assiette. En effet, les carences en fruits, légumes, noix, céréales complètes, poisson/fruits de mer et huiles végétales, associées à l’abondance de publicités et à la disponibilité excessive sur le marché des grains raffinés, du sucre, des charcuteries, du sodium et des produits ultratransformés, ont créé la combinaison parfaite pour la pandémie contemporaine de maladies chroniques.

La qualité insuffisante de l’alimentation constitue un contributeur majeur à la mortalité prématurée à l’échelle mondiale. Malgré l’impact profond de l’alimentation dans la vie humaine, la qualité alimentaire de notre population demeurait faible et ne s’améliorerait pas rapidement. C’est une conclusion tirée de nos analyses récentes sur la qualité alimentaire des Canadiens qui a été largement diffusée dans les médias (LA PRESSE, LE DEVOIR, Radio-Canada, TVA).

Agir différemment pour des résultats différents

« La folie, c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent (Albert Einstein) ».

« La démarche génère le produit. Si on ne change pas la démarche, on va toujours produire la même chose (Franco Dragone) ».

Bref, de nouvelles initiatives et façons d’agir doivent être envisagées pour améliorer la qualité alimentaire de notre population. Mon nouveau projet recherche et d’enseignement, la MÉDECINE CULINAIRE, concrétise mon profond engagement à transmettre des connaissances et catalyser positivement des initiatives favorisant le bonheur alimentaire et la santé durable.